Antoine Eugène Genoud

Steven Avery

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And one scholar, Antoine Eugène Genoud (1792-1849) forcefully called the non-authenticity arguments "frivolous", even before the discovery that Codex Fuldensis contains the Prologue. And from my studies, "frivolous" is a far more accurate representation of the "serious doubts".

r. v.
qu'au commencement du monde il était porté sur les eaux, pour insinuer son concours en la création des choses. Ce dogme est contenu dans ces paroles de l'Evangile : « Allez, et enseignez les mations, et baptisez-les an nom du Pére et du Fils et du Saint Esprit. (Matt xxvi 11, 1 g.) » Le Sauveur dit autre part (Jcan xv. 26) en promettant le SaintEsprit à ses disciples: Quand le consolateur sera venu, celui que je je dois vous envoyer par mon Pere; cet esprit de vérité qui procede de mon Père rendra témoignage de moi... » Enfin nous remarquons dans le baptème de Jésus-Christ les trois personnes divines: la voix du Pére se fait entendre; c'est le Fils que saint Jean baptise, et le Saint-Esprit descend sur lui sous la forme d'une colombe. On ne peut reluser à Dieu, dit saint Bonaventure, le pouvoir de cominuniquer son essence, sans nier qu'il soit tout-puissant; mi lui contester qu'il en ait la volonté, sans faire injure à sa bonté infinie. Il est infiniment communicatif, puisqu'il est bon; car la nature du bien est de se communiquer aux autres: puis donc qu'on reconnait en Dieu une infinie bonté, il faut supposer pareillement en lui une infinité de communication. Il s'est communiqué aux anges, à l'homme, à toutes les créatures; mais ce sont là des ètres finis et limités, qui n'étant que des néants devant la Divinité, ne sauraient parfaitement répondre à sa bonté infinie : Dieu ne devait attendre de retour proportionné que dans la communication de sa propre essence. Saint Augustin compare le Père éternel à la flamme qni n'est jamais sans éclat. Dieu ne peut-être sans fécondité, mi le Père sans un Fils. Et de même, remarque saint Bernardin, que la lumière est aussi ancienne que le soleil; et que si cet, astre du jour était éternel, la lumière serait pareillemcnt éternelle, Dieu, qui ne peut étre jamais oisif, produit un terme en se contemplant dans son éternité; et le Verbe, qui est l'image de son essence, est éternel comme le Père. « Oui, dit le prophète Michée, sa naissance est des le commencement; elle date des jours de l'éternité. (Michée ch. v ¥ 2.) » Newton n'a pas donné de preuves de son bon sens lorsqu'il a nié la Trinité, parce qu'il ne pouvait concilier ce mystère avec ses calculs algébriques. Combien de choses dans la nature que ce philosophe a ignorées? A-t-il rencontré juste en toutes ses recherches ? Pent-être a-t-il pris de simples apparences dans les astres pour des mouvements véritables? Quand nous lui accorderions l'indéfectibilité dans les connaissances naturelles, ses partisans demeureromt d'accord que la nature divine était hors de sa portée; et s'ils s'obstinaient à sontenir le contraire; nous leur produirions une nuée de témoins non suspects, tels qu'Aristote, Platon, Cicéron, Sénèque, lesquels ont avoué que l'essence de Dieu est inconcevable. On rapporte que Bossuet, à chaque legon du catéchisme, faisait at. tacher à la muraille une grande image où était représenté le sujet de la legon; mais lorsqu'on expliquait la sainte trinitè, on ne montrait aux enfanis aucune figure pour leur faire entendre que ce grand mystère ne peut être aperqu par les sens, mais par l'esprit seul que la foi éclaire. Et hi tres unum sunt, et ces trois sont une même chose. Comme ce verset prouve invinciblement et la divinité de JésusChrist, et la trinité des personnes dans la parfaite unité de nature, les ennemis de ces deux grands mystéres, n'ont rien épargné pour le rendre suspect, ou en prouver la supposition. IIs disent, qu'il ne se trouve pas dans plusieurs manuscrits. C'est ce qu'on ne conteste point; mais il n'est pus moins vrai qu'il se trouve dans plusieurs autres, qui sont en plus grand nombre et plus anciens et plus correcls. s. Jérôme dans son prologue sur les épitres canoniques, marque que de son temps on le lisait dans tous les exemplaires grecs, et il se plaint que des interprètes infidèles l'avaient omis dans leurs versions.


Nous savons bien que quelques critiques, ont voulu révoquer em doute que ce prologue fut de saint Jérôme; mais notis n'ignorons pas non plus que leurs raisons sont si frivoles, qu'elles ne méritent pas d'être réfutées.

Tertullien et saint Cypriem citent ce passage contre les ennemis de la divinité de Jésus-Christ. Idace, Victor d'Utique, saint Fulgence et tous les évêques d'Afrique réunis dans um concile l'ont employé contre les hérétiques.

FiN de LA PREMIERE ÉPITRE DE sAiNT JEAN,

Enfin ce verset, est si incontestable que tous les proleslans rom mis dans leur bible, aussi biem que les catholiques. Erasme I'avaia supprimé dans ses premières éditions, mais i\ s'est cru obligé de le vestituer dans les postérieures. Luther l'avait omis dans sa traduction allemande et ses seetateurs se sont crus indispensablement obligés de le rétablir.

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that at the beginning of the world he was carried on the waters, to insinuate his concurrence in the creation of things. This dogma is contained in these words of the Gospel: "Go, and teach the mations, and baptize them in the name of the Father and the Son and the Holy Spirit. (Matt xxvi 11, 1g.) "The Savior says elsewhere (Jk. Xv. 26) by promising the Holy Ghost to his disciples: When the Comforter is come, whom I have to send to you by my Father; this spirit of truth which proceeds from my Father will bear witness of me ... "Finally we notice in the baptism of Jesus Christ the three divine persons: the voice of the Father is heard; it is the Son whom St. John baptizes, and the Holy Spirit descends upon him in the form of a dove. We can not relive God, says St. Bonaventure, the power of communicating his essence, without denying that he is almighty; to deny him that he has the will, without insulting his infinite goodness. He is infinitely communicative, since he is good; for the nature of good is to be communicated to others; then, that we recognize in God an infinite goodness, we must equally suppose in him an infinity of communication. He communicated himself to angels, to man, to all creatures; but these are finite and limited æ, which being nothing but nothingness before the Divinity, can not perfectly respond to his infinite goodness: God should wait for a proportionate return only in the communication of his own essence. St. Augustine likens the eternal Father to the flame that is never without brilliance. God can not be without fecundity, and the Father without a Son. And so, says Bernardin, the light is as old as the sun; and that if this star of the day were eternal, the light would be so eternal, God, who can never be idle, produces a term contemplating himself in his eternity; and the Word, which is the image of its essence, is eternal as the Father. "Yes," says the prophet Micah, "his birth is from the beginning; it dates from days of eternity. (Micah v. V. 2.) "Newton gave no proof of his common sense when he denied the Trinity, because he could not reconcile this mystery with his algebraic calculations. How many things in nature that this philosopher has ignored? Did he meet just in all his research? Did Pent-being take mere appearances in the stars for true movements? When we would grant him indefectibility in natural knowledge, his partisans would still agree that the divine nature was beyond his reach; and if they obstinately insisted on the contrary; we would produce a cloud of unsuspecting witnesses, such as Aristotle, Plato, Cicero, Seneca, who confessed that the essence of God is inconceivable. It is reported that Bossuet, at each lesson of the catechism, did at. to stain on the wall a large image in which the subject of the lesson was represented; but when the Holy Trinity was explained, no figure was shown to the children to make them understand that this great mystery can not be perceived by the senses, but by the only mind which faith enlightens. And hi very unum sunt, and these three are the same thing. As this verse proves invincibly, and the divinity of Jesus Christ, and the trinity of persons in the perfect unity of nature, the enemies of these two great mysteries have spared nothing to make it suspect, or to prove its supposition. They say that it is not found in several manuscripts. This is not disputed; but it is not less true that it is found in several others, which are in greater numbers, older, and more correct. s.


Jerome in his prologue on the canonical epistles, marks that of his time it was read in all the Greek copies, and he complains that unfaithful interpreters had omitted it in their versions. We know very well that some critics wished to revoke doubt that this prologue was of St. Jerome; but we should not forget that their reasons are so frivolous that they do not deserve to be refuted.

Tertullian and Saint Cypriem quote this passage against the enemies of the divinity of Jesus Christ. Idace, Victor of Utica, St. Fulgence, and all the bishops of Africa united in a council, employed him against the heretics.
 
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