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>) «I made an estimate of the whole nuraber of books by countine the
shelves an the volumes on two or three ; and found it in this way to be about
fifteen hundred volumes. (Biblical Researches, I, p. 99).
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étudié les manuscrits du Sinaï avec beaucoup d'attention •), prit
la peine de suggérer au P. prieur du couvent la nécessité dei>
faire un catalogue ’). Personne île lui dit alors que sa suggestion,
était superflue, le travail désiré étant proche de sa réalisation
ou peut être même déjà réalisé. Un religieux nommé Cyrille était,
venu du Mont Athos au Sinaï peu après 1840. C’est en octobre
1842 que W. Bartlett mentionne déjà un bibliothécaire du cou-
vent, sans le nommer, avec une sympathie profonde et carac
térise des traits qui peuvent convenir au P. Cyrille seul ’). Un,
an plus tard, en 1843, A. Oumanetz fit connaissance du P. se-
crétaire du couvent dont il ne'donne pas le nom, mais admire
les hautes qualités de l'esprit et de l’attitude; il ajoute une in-
formation importante que ce moine ait occupé dans sa vie sé-
culière lè haut rang d’un secrétaire d’état à la cour d’un des
princes de Moldavie où il faisait briller son esprit et l’élégance
de ses manières*). Donc, il n’était pas Grec d’origine'). L’ar
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chimandrite P. Ouspenski n’a connu le P. Cyrille en 1845 et 1850
que comme secrétaire du couvent et surtout comme un excel-
lent chantre qui n’avait rien de ton nasal des Grecs ') dans son
chant : ce détail en confirme bien la caractéristique donnée par
Oumanetz. Le P. Cyrille, homme intelligent et instruit, poète et
musicien, s’acquittait de sa fonction du bibliothécaire du cou-
vent avec tant de zèle et dévouement, qu’un catalogue des li-
vres grecs, tant imprimés que manuscrits, sorti de ses mains, se
trouvait prêt au moment de l'arrivée de Tiscliendorf (mai 1844) ).
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Mais s’il faut croire que Tischendorf l’a utilisé, il est certain
que, dans la suite, d’autres voyageurs n’ont pas réussi ne fût-
ce qu’à voir ce travail, qui, tout défectueux qu il ôtait sans doute,
.les aurait pourtant aidés dans leurs recherches; Ebers est seul
à l’avoir vu pour un instant on 1871 et pouvait nourrir le vain
espoir d’en obtenir une copie 1).